Notice bibliographique
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Au format public
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Rocher, Antoine (1991-....)
Titre(s) : Qui laisse passer la lumière [Texte imprimé] / scénario et storyboard, Antoine Rocher ; storyboard, dessin et couleur, Lilas Cognet
Publication : Grenoble : Glénat, DL 2024
Impression : 85-Luçon : Impr. Pollina
Description matérielle : 1 vol. (104 p.) : ill. en coul. ; 30 cm
Autre(s) auteur(s) : Cognet, Lilas. Illustrateur
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-344-05515-1 (rel.) : 22 EUR
EAN 9782344055151
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47455954s
Notice n° :
FRBNF47455954
Résumé : La fin de l'innocence. Nous sommes en 1971. Diane a 12 ans et habite
à la campagne avec sa mère. C'est une jeune fille fascinée par le monument
aux morts du village qu'elle observe chaque jour depuis sa chambre… Harcelée à l'école,
elle passe le plus clair de son temps à s'occuper toute seule jusqu'au jour où elle
fait la rencontre d'un spectre. C'est Hadrien, son arrière-grand-père,
un soldat de la Grande Guerre, mort pour la France en 1917 ! Diane est
ravie d'avoir un ami, mais pour pouvoir reprendre forme Hadrien aura besoin
de son aide … Enthousiaste, elle décide d'aider son bisaïeul à trouver le salut
en recherchant la trace du soldat responsable de sa mort. Mais au fil des visites
qui se succèdent, la santé de Diane se fragilise tandis qu'Hadrien semble récupérer
toute sa force… Un jour, en allant voir Rose, sa grand-mère hémiplégique
à l'hôpital Diane lui annonce qu'elle échange avec Hadrien. Mais Rose réagit
très mal à cette nouvelle, ce qui perturbe Diane qui continue de perdre son
énergie vitale au contact de cet ancêtre. Un camarade de classe pourra peut-être
lui faire une confidence capitale… Confuse, Diane se tourne vers sa mère.
Mais pourra-t-elle vraiment y trouver une consolation ? Qui Laisse passer la
lumière nous parle de la confiance entre enfant et adulte. S'appuyant sur un
style graphique remarquable, le scénario nous interpelle tant sur le pouvoir
libérateur de la parole et les secrets de famille que sur la résonance que peut avoir
la tragédie d'une guerre sur les générations suivantes et les relations de confiance.
Une lecture éclairée et pertinente. [source éditeur]
Infos du Centre national de la littérature pour la jeunesse :
Genre : Bandes dessinées
Public destinataire : À partir de 13 ans
Avis critique : Bravo !
Notice critique : Tous les matins Diane Lebel, 12 ans, adolescente
solitaire, observe à la jumelle le monument aux morts du cimetière en face de la fenêtre
de sa chambre. Harcelée à l'école, elle a de drôles d'occupations, notamment fabriquer
des poupées de chiffon aux effigies de ses proches et de ses camarades de classe.
Depuis peu elle a aussi une petite voix qui lui parle dans la tête… et qui se révèle
être celle de son arrière-grand-père mort sur le front en 1917. Celui-ci finit même
par lui apparaître sous la forme d'un fantôme. Est-il vraiment aussi bien intentionné
qu'il l'affirme, cet étrange aïeul ? Une histoire singulière qui aborde des sujets
forts, les secrets de famille, les séquelles que peut laisser une guerre au sein d'une
lignée, la relation de confiance entre un enfant et un adulte, le deuil. Diane est
un très beau personnage d'adolescente qui sort grandie de cette déroutante aventure
d'entre les morts très bien portée par un dessin original aux couleurs franches. P.J.
- Le 20240901
, par Pascale Joncour (publié dans La Revue des livres pour enfants)