Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Darnton, Robert (1939-....)
Titre(s) : Éditer et pirater [Texte imprimé] : le commerce des livres en France et en Europe au seuil de la Révolution / Robert Darnton ; traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-François Sené
Traduction de : Pirating and publishing : the book trade in the age of Enlightenment
Publication : [Paris] : Gallimard, DL 2021
Impression : 61-Lonrai : Normandie roto impr.
Description matérielle : 1 vol. (476 p.) ; 23 cm
Collection : NRF essais
Lien à la collection : NRF essais
Note(s) : Index
Autre(s) auteur(s) : Sené, Jean-François (1946-....). Traducteur
Sujet(s) : Édition -- Paris (France) -- 18e siècle
Livres -- Industrie et commerce -- France -- 18e siècle
Livres -- Éditions pirates -- Europe de l'Ouest -- 18e siècle
Société typographique (Neuchâtel, Suisse)
Indice(s) Dewey :
070.509 409033 (23e éd.) = Édition - Europe - 1700-1799
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-07-284219-1 (br.) : 25 EUR
EAN 9782072842191
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46736455z
Notice n° :
FRBNF46736455
Résumé : Comment expliquer le pouvoir du livre à l'époque des Lumières si on ignore le fonctionnement
de l'industrie de l'édition ? Il importe de savoir que la moitié au moins des livres
vendus en France entre 1750 et 1789 étaient piratés. Du fait des politiques centralisées
de l'État, soucieux de surveillance, la Communauté des libraires et imprimeurs de
Paris monopolisait les privilèges des livres et ruinait presque toute édition dans
les provinces. En réaction, hors de la capitale, les libraires s'approvisionnaient
de plus en plus auprès de maisons d'édition qui produisaient des livres français en
des lieux stratégiques hors des frontières du royaume dans ce que Robet Darnton appelle
le « Croissant fertile » : d'Amsterdam à Bruxelles, par la Rhénanie, à travers la
Suisse et en descendant vers Avignon, les éditeurs pirataient tout ce qui en France
se vendait avec quelque succès. Grâce à une main-d'œuvre et à un papier peu coûteux,
les contrefaçons étaient moins chères que les œuvres produites avec privilèges à Paris.
En conséquence, une alliance naturelle se développa entre les libraires de province
et les éditeurs étrangers qui razziaient le marché avec un esprit d'entreprise audacieux.
Tel fut l'autre visage des Lumières : un capitalisme de butin. [source Éditeur]