Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Titre(s) : La naissance au risque de la mort [Texte imprimé] : d'hier à aujourd'hui / sous la direction de Marie-France Morel ; avec les participations de Willy Belhassen, Jeanne Berthuis, Chantal Birman... [et al.]
Publication : Toulouse : Érès éditions, copyright 2021
Impression : 37-Monts : Impr. Présence graphique
Description matérielle : 1 vol. (443 p.) ; 16 cm
Collection : 1001 BB : drames et aléas de la vie des bébés ; 170
Lien à la collection : Mille et un bébés
Note(s) : Issu du 6e Colloque de la Société d'histoire de la naissance tenu à Paris les 17 et
18 septembre 2016
Autre(s) auteur(s) : Morel, Marie-France. Directeur de publication
Société d'histoire de la naissance (Creil, Oise). Colloque (06 ; 2016 ; Paris). Éditeur scientifique
Sujet(s) : Nouveau-nés -- Mort -- Histoire
Mortalité maternelle -- Histoire
Genre ou forme : Actes de congrès
Indice(s) Dewey :
618.09 (23e éd.) = Gynécologie et obstétrique - Histoire
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7492-6889-7 (br.) : 19,50 EUR
EAN 9782749268897
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46718610m
Notice n° :
FRBNF46718610
Résumé : Une confrontation entre les recherches historiques concernant la mort des mères et
des nouveau-nés autrefois et les témoignages d'aujourd'hui sur la manière dont ces
morts spécifiques sont vécues et accompagnées. Qu'est ce qui a changé ? Depuis le
XVIIIe siècle, les soignants ont engagé un long combat pour faire baisser la mortalité
des mères et des nouveau-nés. Même si aujourd'hui, dans nos maternités occidentales,
le risque mortel pour la mère est presque écarté, la peur de la mort reste encore
présente dans l'esprit des protagonistes de la naissance. Depuis les années 1950,
c'est cette peur qui a légitimé bien des avancées de la médicalisation hospitalière
de la naissance, censée désormais éviter tout risque fatal. Les analyses et les témoignages
de soignants, de psychologues, de sociologues et de parents nous rappellent ici combien
ont été importantes les mutations récentes : dans les maternités, jusque dans les
années 1990, la possibilité de la mort maternelle, néonatale ou périnatale a longtemps
été occultée, entraînant chez les soignants, quand elle survenait, une apparente indifférence
qui a longtemps prévalu. La mort des mères étant devenue rare, c'est surtout la mort
des fœtus et des nouveau-nés qui a longtemps posé problème. Depuis quelques années,
les conduites d'évitement ont cessé, peu à peu remplacées par des paroles, des gestes
de bienveillance qui ont permis une prise en charge par les personnels hospitaliers.
Plus récemment, des associations de parents endeuillés, appuyées sur les réseaux sociaux,
ont constitué un recours original de plus en visible, en encourageant le partage de
récits de vie numériques. [source éditeur]