Encyclopédie des arts du cirque

Arts du cirque

Jacob Hall, danseur de corde anglais

Lithographie gravée par Nicolas Schenker, début XIXe siècle
Collection Jacob/William. CNAC, Châlons-en-Champagne ; La Tohu, Cité du cirque Montréal, Québec
© Centre national des arts du cirque, collection Jacob/William
Jacob Hall est, tout jeune, un danseur de corde très célèbre à Londres sous le règne de Charles II. En 1662, selon les souvenirs du comte Philibert de Grammont, il connaît les faveurs du public populaire comme celles de la cour d’Angleterre. Il est notamment sous la protection de la Comtesse de Castlemaine, future Duchesse de Cleveland, l’une des maîtresses du roi. De nombreuses chansons et balades de rue évoquent ses talents et sa bonne fortune.
John Phillips, l’auteur de Wit and Drollery: Jovial Poems édité en 1682, décrit en rimes les attractions les plus remarquables de la très légendaire Bartholomew Fair. Il évoque notamment les exploits de sauteur et danseur sur corde Jacob Hall, récemment disparu : « Here’s Jacob Hall, that does so jump it, jump it… ».
Le graveur français Nicolas Shenker (Paris 1760 - Genève 1848), réalise cette gravure de Jacob Hall à partir d’un portrait original signé par le peintre Jakob « Jacob » van Oost le Jeune (1637-1713) au XVIIe siècle. Les collections de la National Portrait Gallery de Londres en recèlent cinq autres éditions exécutées respectivement par Pierre de Bruyn au milieu du XVIIe siècle, William Richardson (1792), Schenecker (1793), Edward Scriven (1810), et Samuel Freeman (XIXe siècle).
 
Sources :
- Shenker, alias Schenker, Nicolas, site de la Bibliothèque de Genève (Suisse).
- Site de la National Portrait Gallery de Londres.
- Anthony Comte d’Hamilton, Mémoires de la vie du Comte de Grammont, contenant particulièrement l’Histoire amoureuse de la Cour d’Angleterre sous le règne de Charles II, chez Pierre Marteau, Cologne, 1713 [traduction française des Memoirs]. Mentions de Jacob Hall : p. 130, 324 et 410. Voir aussi les Notes et éclaircissements dans l’édition de 1792 de la version française p. 31.