La Femme supérieure
Honoré de Balzac (1799-1850), Paris, Werdet.
Monographie imprimée, 2 vol. ; in-8
BnF, département Littérature et art, 8 °Y2-28748 (1)
© Bibliothèque nationale de France
L'édition originale de La Femme supérieure est précédée d'une longue préface, consacrée à la question cruciale de la propriété littéraire. Balzac y fait part de ses problèmes concernant le titre et le thème de ce roman, qui : « a le malheur de s'appeler La Femme supérieure, titre qui n'exprime plus le sujet de cette étude où l'héroïne, si tant est qu'elle soit supérieure, n'est plus qu'une figure accessoire au lieu de s'y trouver la principale ». Et il précise plus loin ce défaut de construction : « Si vous trouvez ici beaucoup d'employés et peu de femmes supérieures, cette faute est explicable par les raisons sus-énoncées : les employés étaient prêts, accommodés, finis, et la femme supérieure est encore à peindre. » L'évolution future du roman accentuera ce déséquilibre et aboutira à un changement de titre qui consacrera cette transformation. En décembre de cette même année 1838, Werdet publie une seconde édition.
 
 

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