La Femme supérieure
II. Les bureaux
Honoré de Balzac (1799-1850), 1837.
Manuscrit autographe et épreuves corrigées
BnF, département des Manuscrits, N. a. fr. 6900 fol. 1
© Bibliothèque nationale de France
Balzac rédige son manuscrit à la plume d’oie, d’une petite écriture fine et serrée. Quelques ratures figurent déjà dans ce premier jet. L’écrivain laisse une petite marge sur la gauche pour faire des corrections. Le manuscrit est ensuite envoyé à l’imprimeur qui confie à un typographe habitué à relire l’écrivain le soin de mettre en forme le texte sur de grandes feuilles avec larges marges : une épreuve à corriger pour Balzac qui pratique alors une véritable réécriture du texte, ajoutant ou supprimant des passages entiers. Bourreau de travail, Balzac peut passer 10 à 20 heures par jour à écrire, relire et corriger. Il parle de « son travail de labourage intellectuel. »
 
 

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