Norma de Bellini
Scène peinte
Alessandro Sanquirico (1777-1849), peintre, 1832.
1 estampe : gravure ; 30 x 39 cm (im.)
BnF, bibliothèque-musée de l'opéra, ESTAMPES SCENES Norma (3)
© Bibliothèque nationale de France
La Norma de Bellini, représentée pour la première fois à la Scala de Milan le 26 décembre 1831, est un opéra romantique qui n’a jamais disparu du répertoire. Le livret de Felice Romani s’inspire d’une tragédie d’Alexandre Soumet (Norma ou l’Infanticide). Dans la Gaule romaine, Norma, une prêtresse qui a fait vœu de virginité, est secrètement amoureuse d’un proconsul romain, Pollione. Elle lui donne deux enfants. Quand elle découvre que ce dernier l’a trompée avec une jeune fille Adalgisa, elle avoue sa faute et est condamnée au bûcher. Pollione la suit. Dans cet opéra, Bellini allie tradition classique et sensibilité romantique – cadre archaïque de la forêt gauloise, expression tourmentée des sentiments. Les longues mélodies servent d’écrin aux prouesses vocales du rôle de Norma, dont l’air le plus connu est la « Casta Diva ». Théophile Gautier dira à propos de son interprétation par Grisi : « À chaque note, il semble qu’on entende soupirer la brise nocturne dans les feuilles humides de rosée ; c’est quelque chose de frais, de velouté, d’argentin, de bleuâtre, – si une idée de couleur peut s’appliquer à un son –, d’un charme et d’un effet irrésistibles. »

Notice sur Norma par Théophile Gautier dans Les Beautés de l'Opéra, ou Chefs-d'œuvre lyriques sous la direction de Giraldon, Soulié, Paris, 1845.
>Texte intégral dans Gallica
 
 

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