Pétrus Borel (1809-1859)
Salon de 1839, gravure reproduite dans L’Artiste, journal de la littérature et des beaux-arts
Louis Boulanger (1806-1867), peintre ; Célestin Nanteuil (1813-1873), graveur, Paris, 1839.
Estampe, 2 épreuves : eau-forte ; 16,8 x 10,6 cm, 26,5 x 20 cm (élt d'impr.)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, FOL-DC-290 (1)
© Bibliothèque nationale de France
Pétrus Borel, qui a connu peu de succès de son vivant, a été réhabilité au XXe siècle comme « petit maître » du romantisme. Il se distingue par des œuvres appartenant au genre « frénétique », où le bizarre le dispute à l’horreur. Le suicide est un leitmotiv sous sa plume.
En 1832, Pétrus Borel proclame dans la préface de son recueil de poèmes Rhapsodies : « Mon républicanisme, c’est de la lycanthropie ! ». Le surnom, qui fait référence à la croyance au loup-garou, lui restera. L’année suivante, il publie Champavert, contes immoraux, puis en 1839 un roman, Madame Putiphar, fleuron de la « littérature frénétique ». Il survit en effectuant des travaux de journalisme puis en devenant fonctionnaire en Algérie, alors une des colonies françaises.
 
 

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