Le terme de « compagnonnage » désigne des sociétés d’artisans (les cordonniers, les menuisiers, les boulangers, etc.) qui prônent les valeurs de la fraternité et de la transmission des savoir-faire. Ces sociétés organisent le passage de ville en ville (le tour de France) de ses membres et sont régies par un certain nombre de rites. Au XIX^e siècle, les débuts de l’industrialisation les fragilisent. En 1839, Agricol Perdiguier, compagnon menuisier du Devoir de Liberté, publie le Livre du Compagnonnage, à la fois histoire du mouvement et manifeste. George Sand le lit sur recommandation de Pierre Leroux puis fait la connaissance de son auteur en 1840. Elle s’en inspire pour le personnage principal de son roman Le Compagnon du tour de France publié la même année.

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