Le Dernier Jour d'un condamné
Victor Hugo (1802-1885), auteur, 1829.
Manuscrit autographe. Papier vergé et filigrané
BnF, département des Manuscrits, NAF 13376, fol. 20v°.
© Bibliothèque nationale de France
En écrivant, à vingt-sept ans, Le Dernier Jour d’un condamné comme un journal, à la première personne, Hugo interpelle le lecteur en exposant les sentiments d’un homme à partir du verdict : « Condamné à mort ! Voilà cinq semaines que j’habite avec cette pensée » jusqu’à sa conduite à l’échafaud : « Ah ! les misérables ! il me semble qu’on monte l’escalier… Quatre heures. »
Dès l’enfance, Victor Hugo est fortement impressionné par la vision d’un condamné conduit à l’échafaud, sur une place de Burgos, puis, à l’adolescence, par les préparatifs du bourreau dressant la guillotine en place de Grève. Utilisant son génie d’écrivain et son statut d’homme politique, toute sa vie, Hugo a mis son éloquence au service de cette cause, à travers romans, poèmes, témoignages devant les tribunaux, plaidoiries, discours et votes à la Chambre des pairs, à l’Assemblée puis au Sénat, articles dans la presse européenne et lettres d’intervention en faveur de condamnés.
 
 

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