Vautrin, Poiret, Mme Vauquer, officiers de paix et chef de la police de sûreté
Gondureau, Mlle Michonneau et Poiret
Vautrin
Rastignac et Vautrin
 
Eugène de Rastignac
Matrice pour l'illustration pour Le Père Goriot, Études de mœurs, Scènes de la vie privée de La Comédie humaine 6, volume 6, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p.377
Charles Huard (1874-1965), dessinateur ; Pierre Gusman (1832-1941), graveur, 1910-1915.
Maison de Balzac. Numéro d’inventaire BAL 99-134
© Maison de Balzac
Eugène de Rastignac est le fils d’une famille aristocratique provinciale peu aisée. Né dans la région d'Angoulême, il vient en 1819 à Paris pour faire son droit. Noble mais peu fortuné, il aspire à s’élever dans la société, et n’hésite pas à utiliser ses conquêtes amoureuses pour y parvenir. Il devient l’amant de Delphine de Nucingen, femme de banquier, et aussi l’une des filles du père Goriot qui habite à la pension Vauquer comme lui. Mais il refuse le pacte diabolique que lui propose Vautrin, autre pensionnaire de la même maison.
Sa carrière romanesque ne s'arrête pas là, et on le retrouve dans une dizaine des romans de Balzac dont les Illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes, La Peau de chagrin, La Maison Nucingen

« Eugène de Rastignac avait un visage tout méridional, le teint blanc, des cheveux noirs, des yeux bleus. Sa tournure, ses manières, sa pose habituelle, dénotaient le fils d’une famille noble, où l’éducation première n’avait comporté que des traditions de bon goût. S’il était ménager de ses habits, si les jours ordinaires il achevait d’user les vêtements de l’an passé, néanmoins il pouvait sortir quelquefois mis comme l’est un jeune homme élégant. Ordinairement, il portait une vieille redingote, un mauvais gilet, la méchante cravate noire, flétrie, mal nouée de l’étudiant, un pantalon à l’avenant et des bottes ressemelées. »

Honoré de Balzac, Le Père Goriot, 1834.
>Texte intégral dans Gallica : Furne, Paris, 1842-1848
 
 

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