Portrait présumé d’Angela Pietragrua
Album Stendhal... iconographie réunie et commentée par V. Del Litto
Victor Del Litto (1911-2004), auteur du texte, Paris, Ed. Gallimard, 1966.
BnF, département Littérature et Art, 16-Z-9887 (5)
© Bibliothèque nationale de France
« Catin sublime à l'italienne, à la Lucrèce Borgia » (Stendhal)
Stendhal tombe immédiatement amoureux d’Angela Pietragrua, fille d’un marchand de draps de Milan. Il sera longtemps éconduit avant d’être son amant. « Sans doute la femme la plus belle que j'aie vue, et peut-être que j'ai vue, c'est A[ngela] […] ; ses yeux étaient brillants ; sa figure demi-éclairée avait une harmonie suave, et cependant était terrible de beauté surnaturelle. On eût dit un être supérieur qui avait pris la beauté parce que ce déguisement lui convenait mieux qu'un autre, et qui, avec ses yeux pénétrants, lisait au fond de votre âme. Cette figure aurait fait une sibylline sublime. » (2 novembre 1811, dans Œuvres intimes, I, p. 813)
 
 

> partager
 
 
 

 
> copier l'aperçu