L’affaire Goëzman se solde pour Beaumarchais par la perte de ses droits civiques. Dans l’espoir de les recouvrer, il accepte une mission royale : il se rend en Angleterre pour empêcher la parution d’un pamphlet de Morande contre Madame du Barry, maîtresse de Louis XV et ancienne prostituée. Alors que les autres émissaires avaient échoué à acheter le silence de Morande, Beaumarchais, sous le faux nom de Ronac (anagramme de Caron), réussit en quelques jours.