Histoire d'Ali Ben-Bekar et de la belle Schamsennahar
Le parterre fleuri de l’esprit et le jardin de la galanterie
Histoire de la docte Sympathie
Histoire de Baïbars et des capitaines de police
Histoire du portefaix avec les jeunes filles
Histoire du marchand avec l'éfrit
Histoire de Douce-Amie
Mille et Une Nuits, tome 2
Docteur J.-C. Mardrus, traducteur ; Léon Carré, illustrateur ; Racim Mohammed, décorateur, Paris : impr. G. Kadar, édition d'art H. Piazza, 1926-1932.
BnF, Réserve des livres rares, Rés. m. Y2. 214 (2)
© Bibliothèque nationale de France
La sensualité des récits des Mille et Une Nuits est intimement liée à la beauté des femmes qui en peuplent les pages. L'un de ces archétypes féminins est « Douce-Amie ». Elle est décrite comme une adolescente, dont elle a les joues pleines et les lèvres rouges. À l'instar de toutes les femmes désirables des contes, elle a le corps svelte et sa taille mince, afin de mieux en souligner les formes épanouies. Mais cette perfection physique va de pair avec un esprit bien fait, une éducation poussée et de réels talents artistiques. Tout comme son héroïne principale Shéhérazade, la femme des Mille et Une Nuits est éduquée, et même savante. « Elle a appris la belle écriture, les règles de la langue arabe et de la langue persane, la grammaire et la syntaxe, les commentaires du Livre, les règles de droit divin et leurs origines, la jurisprudence, la morale et la philosophie, la géométrie, la médecine, le cadastre ; mais elle excelle surtout dans l'art des vers, dans le jeu des instruments de plaisir les plus variés et dans le chant et la danse ; enfin, elle a lu tous les livres des poètes et des historiens. Mais tout cela n'a contribué qu'à la rendre plus désirable de caractère et d'humeur ; et c'est pourquoi je l'ai appelée Douce-Amie »
 
 

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