Vue du château de Sceaux prise du haut de l'allée de la Diane
Jacques Rigaud (1681?-1754), graveur, 1736.
Gravure à l’eau-forte
BnF, département des Estampes et de la Photographie, VA-92 (B, 7)-FOL
© Bibliothèque nationale de France
Saint-Simon rapporte qu'en 1714, « Sceaux était plus que jamais le théâtre des folies de la duchesse du Maine, de la honte, de l'embarras, de la ruine de son mari par l'immensité de ses dépenses, et le spectacle de la cour et de la ville, qui y abondait et s'en moquait. Elle y jouait elle-même Athalie avec des comédiens et des comédiennes, et d'autres pièces, plusieurs fois la semaine. Nuits blanches en loterie, jeux, fêtes, illuminations, feux d'artifice, en un mot, fêtes et fantaisies de toutes les sortes, et de tous les jours ». (IV, pp. 460-461.) Selon lui, l'esprit de la duchesse du Maine « avait achevé de se gâter et de se corrompre par la lecture des romans et des pièces de théâtre », et il la décrit comme « entreprenante, audacieuse, furieuse ». La duchesse fut l'inspiratrice de la romanesque conspiration de Cellamare : « Et quelle était cette œuvre ? La vengeance contre [...] tout le sang royal légitime qui était en France ; détruire le Régent ; revêtir le roi d'Espagne, et le duc du Maine sous lui, de la Régence. » (VI, p. 243.)
 
 

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