Vieillesse de Voltaire
Voltaire assis
Transfert des cendres de Voltaire au Panthéon
Translation de Voltaire au Panthéon
Voltaire à Ferney en 1777
Le Vieux malade de Fernex tel qu'on l'a vu le 7 .bre 1777
Jacques Cassin (1739-1800), Jean Huber (1721-1786), graveurs, 1777.
Estampe
BnF, département des Estampes et de la Photographie, N-2 (VOLTAIRE)
© Bibliothèque nationale de France
Voltaire n'a plus qu'un an à vivre. Sa santé fragile est tempérée par une volonté et une énergie peu commune.
L'année suivante, sentant sa fin prochaine et cherchant à se prémunir contre un refus de sépulture, il fait venir un prêtre de la paroisse de Saint-Sulpice, à qui il remet une confession minimale en échange de l'absolution. En mars 1778, il écrit à son secrétaire Wagnière : « Je meurs en adorant Dieu, en aimant mes amis, en ne haïssant pas mes ennemis, et en détestant la superstition. »
Le curé de Saint-Sulpice et l’archevêque de Paris font savoir que le mourant doit signer une rétractation franche s’il veut obtenir une inhumation en terre chrétienne. Mais Voltaire refuse de se renier.
Le neveu de Voltaire, l’abbé Mignot aura l’idée de l’enterrer dans l'abbaye de Sellières près de Troyes, dont il est abbé avant que l’évêque de Troyes, n’ait eu le temps d’interdire l’enterrement.
 
 

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