Portrait de Julie de Lespinasse
Carmontelle (1717-1806), peintre, dessinateur ; Auguste Delvaux (1786-1836), graveur, XIXe siècle.
BnF, département des Estampes et de la Photographie
© Bibliothèque nationale de France
D’abord lectrice dans le salon de sa tante Mme du Deffand, Julie de Lespinasse ouvre son propre lieu de réception en 1764, rue de Bellechasse, fréquenté autant par des philosophes que par des politiques, comme Turgot, Marmontel, Condorcet ou Condillac. Proche amie de D’Alembert, elle apparaît comme l’égérie du Rêve de D’Alembert, écrit par Diderot, et son salon comme le « laboratoire de l’Encyclopédie ». Sa vie sentimentale tumultueuse et exaltée la condamne à voir la mort comme « libératrice ». Voltaire se déclare affligé par sa perte : « Je n’ai jamais vu Mlle de Lespinasse, mais tout ce qu’on m’en a dit me la fait bien aimer. »
 
 

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