Salon de Mme de Tencin
L'Assemblé au Salon
Niklas Lafrensen (1737-1807), illustrateur ; François Dequevauviller (1745-1807), graveur, 1774.
Gravure au burin et à l'eau-forte
BnF, département des Estampes et de la Photographie, AA-175 (2)-FOL
© Bibliothèque nationale de France
Les fameux salons, devenus inséparables de l'image qu'on se fait des Lumières, ne peuvent se ramener à un modèle unique. À la cour de Sceaux (1699-1753), la duchesse du Maine veut opposer à la raideur compassée de Versailles une atmosphère de gaieté et de divertissement léger. Dans le salon de Mme de Lambert (1710-1733), se cultive et s'exalte, sous le nom de « lambertinage », la nouvelle préciosité. Quant au salon de Mme de Tencin (1726-1749), il mêle l'intrigue politique aux discussions philosophiques les plus hardies.
Femme d’affaires, habile politique, intellectuelle et romancière, Claudine-Alexandrine Guérin, marquise de Tencin (1682-1749), est une des femmes les plus influentes du XVIIIe siècle. Entre 1726 et 1749, elle reçoit dans son salon des personnalités telles que Fontenelle, La Motte, Montesquieu, Duclos, l'abbé Prévost ou Marivaux. Montesquieu y lit L'Esprit des Lois (1747) et elle s'engage financièrement pour faire connaître le livre. Mme de Tencin est la mère de d'Alembert qu'elle dut abandonner à la naissance.
 
 

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