Mme Roland, la salonnière jacobine
Mme Roland, la salonnière jacobine
Mme Roland, la salonnière jacobine
Mme Roland à Sainte-Pélagie, Paris-Salon, pl. face p. 18
Louis Enault (1824-1900), auteur ; Evariste Carpentier (1845-1922), peintre, 1886.
BnF, département Sciences et techniques, 8-V-4542
Manon naît dans un milieu d’artisans parisiens aisés et reçoit l’éducation bourgeoise des Lumières. Elle découvre Plutarque et lit La Nouvelle Héloïse. Sa culture mondaine la coupe des milieux populaires, mais son milieu social lui barre l’accès aux élites nobiliaires. Elle se cherche un égal, avec qui prolonger son appétit intellectuel : ainsi, elle épouse, en 1780, Jean-Marie Roland, inspecteur des manufactures, de vingt ans son aîné. Le couple vit dans le Beaujolais lorsque la Révolution éclate. C’est en 1791 qu’il s’établit à Paris. Mme Roland ouvre un salon, largement fréquenté. Elle aide aussi son mari dans sa nouvelle activité politique : aux Jacobins, puis au ministère de l’Intérieur. Son implication directe lui vaut d’être arrêtée le 31 mai 1793, lorsque les sections parisiennes envahissent la Convention pour obtenir la tête des députés girondins. C’est en prison qu’elle rédige ses Mémoires, sur des cahiers transmis clandestinement aux amis qui la visitent encore. Mme Roland sera guillotinée le 8 novembre 1793 après un procès expéditif.
 
 

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