La Cenerentola
Maquette de costume
Auguste Garneray (1785-1824), dessinateur ; Fernando Sor (1778-1839), compositeur, 1823.
BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra, D 216 [6, pl. 64]
© Bibliothèque nationale de France
Créée en 1817, La Cenerentola de Rossini présente la même histoire que le livret d’Etienne, sans fée ni pantoufle. Le sadisme est toutefois plus "déchaîné", à l’instar de la musique et du chant.
Réalisée pour La Cenerentola de Rossini au Théâtre Italien en 1822, cinq ans après la création de l'œuvre à Milan, cette première esquisse est accompagnée d'une longue explication écrite, destinée à la première apparition de la Signorina Bonini, dans le rôle de la Cenerentola, alias Angelina, houspillée par ses deux demi-sœurs au moment où elle fait l'aumône à un prétendu mendiant. Le modèle de la robe ainsi que l'attitude "modeste" - yeux baissés et mains croisées - reflètent le caractère touchant du personnage, hérité de l'héroïne de l'opéra-comique d'Etienne et de Nicolo. À l'opposé, la musique de Rossini, à l'exception de la chanson d'introduction de l'héroïne, contredit sans arrêt, par la rutilante orchestration et les prouesses pyrotechniques du rôle-titre, le moralisme du texte et la prétendue simplicité de l'héroïne.
 
 

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