Le Distillateur d'eau-de-vie
Illustrations de l'Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, arts et métiers
Denis Diderot (1713-1784) et D'Alembert (1717-1783), 1777-1779.
BnF, département Littérature et Art, Z-373
© Bibliothèque nationale de France
Haut de la Planche
Le fourneau, entièrement construit de briques, est alimenté en bois (fig. 1) par deux ouvertures (A et B). Les deux tourelles (C et D) renferment les chaudières ou la liqueur est chauffée pour être évaporée. La vapeur est transmise depuis le chapeau de la chaudière (c et d) vers le serpentin de condensation, placé à l’intérieur d’une barrique (K et M) constamment alimentée en eau froide (h). A la sortie de cette barrique, on recueille la liqueur distillée dans un baquet (L et N), et on l’éprouve régulièrement dans une petite fiole (fig. 2).

Bas de la Planche
Les deux tirettes ou régitres (fig. 3), Coupe du chapeau de la chaudière par un plan qui passe le long de la queue (fig. 4), Coupe de la chaudière et du fourneau sur lequel elle est montée (fig. 5), Bassiot et faux bassiot. Le bassiot est foncé ; le dessus est percé de deux trous, l'un pour recevoir la queue de l'entonnoir, et l'autre que l'on ferme avec un bouchon de liège pour laisser passer la jauge (fig. 6), Serpentin vu séparément (fig. 7), Jauge que l'on introduit dans le bassiot, pour connaître la quantité de liqueur qui y est contenue (fig. 8), Prouve ou petite bouteille servant à éprouver l'eau - de - vie (fig. 9), Porte ou trappe de fer pour fermer l'ouverture du fourneau (fig. 10).
 
 

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