Cyclopaedia
Ou Dictionnaire universel des Arts et des Sciences
Ephraïm Chambers (1680-1740), auteur, Dublin, Ed. R. Gunne, 1742.
BnF, département Littérature et Art, X. 674, 1ère planche
© Bibliothèque nationale de France
Publié à Londres en 1728 par Chambers (1680-1740), franc-maçon, membre de la Royal Society, ce dictionnaire s’inspire largement du Lexicon technicum de John Harris. Il accorde une place importante aux arts et métiers, mais présente de graves lacunes dans les domaines des sciences et arts libéraux. Son mérite est de créer des liens logiques entre les sciences selon un ordre encyclopédique établi par Chambers (en fait dû à Bacon). Le succès de librairie fut tel que l’imprimeur Le Breton décida d’adapter l’ouvrage anglais au marché français. La publication en 1745 du prospectus annonçant la traduction par John Millis et Godefroy Sellius de la Cyclopædia constitue le premier jalon de l’entreprise encyclopédique dont Diderot et d’Alembert allaient bientôt assurer la réalisation.
 
 

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