Diderot était familier des instruments de chirurgie que son père fabriquait dans son atelier de coutellerie. C’est en connaisseur qu’il traduit ces planches en français. Diderot a commencé sa carrière par des traductions et c’est en tant que traducteur qu’il a été sollicité par l’éditeur Briasson pour travailler à ce qui deviendra le projet encyclopédique. Pour embrasser l’ensemble des connaissances de son temps, Diderot va en effet incorporer dans l’Encyclopédie de nombreuses traductions anglaises de textes et d’images. Ces planches s’y trouveront ainsi reproduites quinze ans plus tard, dans la livraison de 1763.