Le Souper fin
Le Lever du petit maître
La Partie de Wisch
Oui ou non
La Petite Loge
Troisième suite d'estampes pour servir à l'histoire des Modes et du Costume en France dans le XVIIIe siècle
Moreau le Jeune (1741-1814), dessinateur ; Charles Emmanuel Patas (1744-1802 ), graveur, avant 1783.
Eau-forte et burin
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE EF-59 (A, 7)-BOITE FOL
© Bibliothèque nationale de France
L’opéra, inventé par les Italiens au XVIIe siècle, est un espace d’expression de nombreux arts et techniques de la scène. Au siècle des Lumières, l’opéra devient un lieu de sociabilité important. Certains viennent pour le divertissement, d’autres pour y être vus. Deux tendances cohabitent : l’opéra-comique, au style libre et populaire, prisé par le peuple, qui s’y presse, tandis que l’esprit des Lumières privilégie le genre « sérieux ». Les personnages y incarnent des vertus, comme la tolérance, la beauté ou le renoncement, sur des modèles inspirés par l’Antiquité réinventée. Les idées nouvelles peuvent y être dramatisées, le corps occupe une place inédite sur la scène, porté par des costumes et une machinerie de décor. Parallèlement aux genres du théâtre musical ou du ballet, le principe d’un opéra national est porté par des compositeurs comme Lully, Rameau ou Gluck, qui défendent cette institution comme espace d’invention et de création.
 
 

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