La prise de la Bastille
Jean-Pierre-Louis-Laurent Houel (1735-1813), peintre, 1789.
Aquarelle
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE VE-53 (C)-FOL
© Bibliothèque nationale de France
La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, est un épisode central de la Révolution française. Dès le 4 mai 1789, avec la convocation des États généraux, le tiers état revendique une Constitution qui limiterait les pouvoirs du roi, préciserait les droits du peuple et viserait à l’abolition des privilèges du clergé et de la noblesse. Les cahiers de doléances sont étudiés, mais, en juin, le mouvement s’intensifie avec la proclamation d’une Assemblée nationale et le serment du Jeu de paume. La révolte gronde chaque jour davantage, tant l’inégalité se creuse entre la France misérable et les puissants. La prise de la Bastille est un symbole du basculement : cette forteresse royale, prison et arsenal, est gardée par une centaine d’hommes. Que les émeutiers parviennent à sa reddition témoigne de l’effondrement du roi. La prison est, depuis 1770, régulièrement associée à l’arbitraire du royaume. L’information de la prise de la Bastille se répand en France et en Europe. La nuit du 4 août 1789 marquera l’abolition des privilèges et le 26 août sera édictée la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, texte fondateur d’une société nouvelle.
 
 

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