Au Bonheur des Dames
Dossier préparatoire, premier volume
Émile Zola (1840-1902), auteur, 1881.
BnF, département des Manuscrits, NAF 10277, fol. 36
© Bibliothèque nationale de France
« Trois heures, la machine qui commence à se mettre en branle. Denise toujours attirée, comparant en elle les deux boutiques, toujours surprise, laissant échapper peut-être "ah ! ce n'était pas comme ça chez Camy-Lamotte." Les clientes l'après-midi. Et là une seule parole de Baudu : "tout ce qui reluit n'est pas d'or. On verra un jour. "Ne pas éclater encore, un simple jeu muet de tour préparant l'éclat de la fin. Donc, les regards surpris et admiratifs de Denise, les regards de Colomban - ne pas dire laquelle il regarde - qui attristent Geneviève, le regard furieux de Baudu et le regard souffrant de Mme Baudu.
Mme Baudu va conduire Pépé à la pension. Jean restera ou ira quelque part (il restera, puis il ira jusqu'au boulevard et reviendra émerveillé, excité par la femme, terreur de Denise.) Et Baudu conduit Denise chez Vinçard, chez un de ses amis, où il y a une place. »
 
 

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