Au Bonheur des Dames
Dossier préparatoire, premier volume
Émile Zola (1840-1902), auteur, 1881.
BnF, département des Manuscrits, NAF 10277, fol. 35
© Bibliothèque nationale de France
« Quant à Pépé, on verra.
Et le déjeuner - une bonne - (Notes C. 16) pour achever de poser le magasin et les gens. La salle à manger par la petite cour sombre. Déjeuner en deux fois. M. Baudu - mœurs patriarcales, honneteté proverbiale -, Geneviève et Colomban, plus Denise et les 2 enfants. Ce sera pendant le déjeuner que je poserai toute cette idylle au fond de l'arrière boutique sombre. (Commencement d'inquiétude chez Geneviève.) [Interlignes] Geneviève s'est accoutumée à l'idée, adore Colomban de toute sa tendresse de fille laide figée dans son comptoir. Lui, d'abord heureux de l'affaire, est pris par Clara [fin interlignes]. Le mariage de Baudu et de sa femme, leurs enfants, Colomban et Geneviève. - Parcimonie, Huile ménagée. Pas de dessert. Maladies soignées, linge réparé. On couche Colomban. Pas de nuit dehors, pas de dessert.
Puis la seconde table, Mme Colomban, le vendeur et la vendeuse. On est revenu dans la boutique, Mme Baudu elle-même revient, alors sans doute ce qu'il y a dans le paquet de Denise, la malle laissée au chemin de fer. Les enfants, ce qu'on va faire de Pépé, Mme Baudu parle de la petite pension. Ce que ça coûtera à Denise, ce qu'elle apporte comme argent. Où va Jean. Mais avant tout, le retour du Bonheur comme description. »
 
 

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