Le Tableau magique
Scène de Zémire et Azor, opéra-comique, créé devant la cour à Fontainebleau le 9 novembre 1771
Gramont, peintre.
Huile sur toile, s. d.
BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra, MUSEE 1669
© Bibliothèque nationale de France
C’est dans le Magasin des enfants de Madame Le Prince de Beaumont (1711-1780), et plus particulièrement dans le conte de La Belle et la Bête, que Jean-François Marmontel (1723-1772) a trouvé l'inspiration de Zémire et Azor, comédie-ballet en vers et en quatre actes, mêlée de chants et de danses, sur une musique d’André Grétry (1741-1813).
Une bête affreuse surgit lorsque Sander cueille une rose dans le jardin du palais pour l'offrir à sa fille Zémire. C'est Azor, le propriétaire, qui exige que le voleur paye ce forfait de sa vie, à moins qu'une de ses filles ne se sacrifie pour lui. Zémire accepte et rejoint Azor qui, malgré sa monstruosité, se révèle aimable, lui permettant de voir sa famille dans un tableau magique. Alors qu'elle les a rejoints, Sander veut dissuader sa fille de retourner auprès d'Azor, mais Zémire, fidèle à son serment, revient vers le monstre. Son amour rompt l'enchantement qui pesait sur lui : Azor reprend son apparence de beau et jeune prince.
Ici, dans la fameuse scène du tableau magique, Zémire et Azor aperçoivent dans le tableau Sander et les deux filles restées près de lui.
 
 

> partager
 
 
 

 
> copier l'aperçu
 
 
> commander