Candide tue le fils du baron puis s'enfuit en compagnie de Cacambo
Dans Kandide oder die beste Welt (Candide, ou l'Optimisme)
Paul Klee (1879-1940), dessinateur ; Voltaire (1694-1778), auteur, Munich, Ed. K. Wolff, 1920.
in-4°
BnF, Réserve des livres rares, Res M Y² 1030
© Zentrum Paul Klee
« Cacambo, qui faisait sentinelle à la porte de la feuillée, accourut. "Il ne nous reste qu’à vendre cher notre vie, lui dit son maître : on va sans doute entrer dans la feuillée, il faut mourir les armes à la main." Cacambo, qui en avait bien vu d’autres, ne perdit point la tête ; il prit la robe de jésuite que portait le baron, la mit sur le corps de Candide, lui donna le bonnet carré du mort, et le fit monter à cheval. Tout cela se fit en un clin d’œil. "Galopons, mon maître ; tout le monde vous prendra pour un jésuite qui va donner des ordres ; et nous aurons passé les frontières avant qu’on puisse courir après nous." Il volait déjà en prononçant ces paroles, et en criant en espagnol : "Place, place pour le révérend père colonel." »
(Candide, chap. 15)
 
 

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