La vieille libérée des pirates
Dans Kandide oder die beste Welt (Candide, ou l'Optimisme)
Paul Klee (1879-1940), dessinateur ; Voltaire (1694-1778), auteur, Munich, Ed. K. Wolff, 1920.
in-4°
BnF, Réserve des livres rares, Res M Y² 1030
© Zentrum Paul Klee
« La vieille : "Je me débarrassai avec beaucoup de peine de la foule de tant de cadavres sanglants entassés, et je me traînai sous un grand oranger au bord d’un ruisseau voisin ; j’y tombai d’effroi, de lassitude, d’horreur, de désespoir et de faim. Bientôt après, mes sens accablés se livrèrent à un sommeil qui tenait plus de l’évanouissement que du repos. J’étais dans cet état de faiblesse et d’insensibilité, entre la mort et la vie, quand je me sentis pressée de quelque chose qui s’agitait sur mon corps. J’ouvris les yeux, je vis un homme blanc et de bonne mine qui soupirait, et qui disait entre ses dents : "O che sciagura d’essere senza coglioni !" (Oh quel malheur d'être sans couilles !) »
(Candide, chap. 11)
 
 

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