Candide se jette aux pieds de l'anabaptiste Jacques (en Hollande)
Dans Kandide oder die beste Welt (Candide, ou l'Optimisme)
Paul Klee (1879-1940), dessinateur ; Voltaire (1694-1778), auteur, Munich, Ed. K. Wolff, 1920.
in-4°
BnF, Réserve des livres rares, Res M Y² 1030
© Zentrum Paul Klee
« "[...] — Voilà qui est admirable, dit Candide, mais il faut vous faire guérir. — Et comment le puis-je ? dit Pangloss ; je n'ai pas le sou, mon ami ; et dans toute l'étendue de ce globe, on ne peut ni se faire saigner ni prendre un lavement sans payer, ou sans qu'il y ait quelqu'un qui paye pour nous."
Ce dernier discours détermina Candide ; il alla se jeter aux pieds de son charitable anabaptiste Jacques, et lui fit une peinture si touchante de l'état où son ami était réduit que le bonhomme n'hésita pas à recueillir le docteur Pangloss ; il le fit guérir à ses dépens. Pangloss, dans la cure, ne perdit qu'un œil et une oreille. »
(Candide, chap. 4)
 
 

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