Candide retrouve Cunégonde (à Lisbonne)
Candide retrouve Cunégonde (à Lisbonne)
Candide retrouve Cunégonde (à Lisbonne)
Candide, ou l'Optimisme, dans Œuvres complètes de Voltaire. chap 7 fol 142
Jean-Michel Moreau dit Moreau le Jeune (1741-1814), et A. De Saint-Aubin, dessinateurs ; Voltaire (1694-1778), auteur, 1803.
Dessin exécuté à la plume et lavé à la sépia, 2 vol. in-8°, cuir de Russie, fil., dos ornés, tr. dor. (Niedrée.)
BnF, Manuscrits, Rothschild 230
© Bibliothèque nationale de France
« La vieille reparut bientôt ; elle soutenait avec peine une femme tremblante, d'une taille majestueuse, brillante de pierreries et couverte d'un voile. "Ôtez ce voile, dit la vieille à Candide. "Le jeune homme approche ; il lève le voile d'une main timide. Quel moment ! quelle surprise ! il croit voir Melle Cunégonde ; il la voyait en effet, c'était elle-même. La force lui manque, il ne peut proférer une parole, il tombe à ses pieds. Cunégonde tombe sur le canapé. La vieille les accable d'eaux spiritueuses ; ils reprennent leurs sens, ils se parlent : ce sont d'abord des mots entrecoupés, des demandes et des réponses qui se croisent, des soupirs, des larmes, des cris. La vieille leur recommande de faire moins de bruit, et les laisse en liberté. »
(Candide, chap. 7)
 
 

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