Candide tue l'Israélite chez Cunégonde (Lisbonne)
Candide, ou l'Optimisme, dans Œuvres complètes de Voltaire. chap 9, fol 148
Jean-Michel Moreau dit Moreau le Jeune (1741-1814), dessinateur  ; Pierre Charles Bacquoy (1759-1829), graveur en taille-douce ; Voltaire (1694-1778), auteur, Kehl, Ed. de l'Imprimerie de la Société littéraire typographique, 1787.
Gravure, 70 vol. in-8°
BnF, Réserve des livres rares, Res Z 4424
© Bibliothèque nationale de France
« Cet Issacar était le plus colérique Hébreu qu’on eût vu dans Israël depuis la captivité en Babylone. "Quoi ! dit-il, chienne de Galiléenne, ce n’est pas assez de monsieur l’inquisiteur ? Il faut que ce coquin partage aussi avec moi ? "En disant cela il tire un long poignard dont il était toujours pourvu, et ne croyant pas que son adverse partie eût des armes, il se jette sur Candide ; mais notre bon Westphalien avait reçu une belle épée de la vieille avec l’habit complet. Il tire son épée, quoiqu’il eût les mœurs fort douces, et vous étend l’Israélite roide mort sur le carreau, aux pieds de la belle Cunégonde.
"Sainte Vierge ! s’écria-t-elle, qu’allons-nous devenir ? Un homme tué chez moi ! si la justice vient, nous sommes perdus." »
(Candide, chap. 9)
 
 

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