"Le Spectre de Clubin"
Les Travailleurs de la mer
Victor Hugo (1802-1885), dessinateur.
Plume et pinceau, encre brune et lavis, rehauts de gouache blanche sur papier bleu (330 x 210 mn)
Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, NAF 247451, fol. 193
© Bibliothèque nationale de France
Le chapitre s'achève sur ces mots : "Clubin entra très avant sous l'eau, atteignit le fond, le toucha, côtoya un moment les roches sous-marines, puis donna une secousse pour remonter à la surface.En ce moment, il se sentit saisir par le pied." Le dessin correspond bien à la description faite de Clubin en divers endroits du roman : "plutôt l'air d'un notaire que d'un matelot" (I, III, IX), il avait aussi une "austère mine puritaine" (I, V, I). Mais ce lavis est plus proche de passages du roman évoquant la découverte par Gilliatt du squelette de Clubin dans la grotte (IV, II, IV), et surtout de l'apparition du spectre de Clubin (II, IV, VI) : "Dans cet écueil d'où Gilliatt avait compté sortir triomphant, Clubin mort venait de le regarder en riant. Le ricanement du spectre avait raison. Gilliatt se voyait perdu. Gilliatt se voyait aussi mort que Clubin."
 
 

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